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Présentation

Professeur d'histoire-géographie depuis la rentrée 2004, j'enseigne depuis 2008 dans un collège du Pas-de-Calais, je suis chargé d'enseignement en histoire contemporaine à l'université de Lille et membre affilié de l'IRHiS.

Docteur en histoire contemporaine de l'Université de Bourgogne, je suis membre du bureau de la régionale Nord-Pas-de-Calais de l'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie et membre du Conseil d'administration d'Historiennes et historiens du contemporain (H2C). Je suis également membre de la Société française d'histoire politique.

Je suis aussi membre de la Commission exécutive de la CGT Educ'action du Pas-de-Calais, du Secrétariat de rédaction de la revue La Pensée ainsi que du comité de rédaction du Patriote Résistant.

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Publié par David NOËL

Francois-Hollande.jpgCours sur les difficultés de la monarchie sous le règne de Louis XVI, cet après-midi, avec une classe de 4ème.

Pour donner du corps au cours, pour donner du sens, créer du lien, je leur parle dette, insuffisance des recettes, réduction des dépenses et je dresse la comparaison avec la France d'aujourd'hui en expliquant que la monarchie n'a pas d'autre choix que de réduire ses dépenses et d'augmenter ses recettes et que finalement, les mêmes problèmes peuvent se poser aujourd'hui.

Je parle ensuite aux élèves de privilèges et, poursuivant ma comparaison, j'explique aux élèves ce qu'est une niche fiscale, qu'il y en a de toutes sortes, par exemple, des réductions d'impôts pour don à des partis politiques ou à des associations, des réductions d'impôts pour investissement en outre-mer.

Commentaire d'A....., au fond de la classe : "Ah, monsieur, vous parlez comme un homme politique, on dirait François Hollande !".

Que dire ? J'ai été plutôt vexé !

J'ai rétorqué à A..... : "Ah non, je suis moins gros et moins dégarni que lui !" et me tournant vers ses voisines de devant : "ça mérite une heure de colle, ce qu'elle m'a dit, vous trouvez pas ? Je suis quand même moins dégarni que François Hollande, non ?". Gênée, A..... a tenté de s'expliquer : "Mais non, monsieur, je parlais pas du physique, c'était un compliment !".

Au moins, mes élèves s'intéressent un peu au monde autour d'eux. Et puis, ça aurait pu être pire, A..... aurait pu me dire que je ressemblais à Nicolas Sarkozy. Là, je ne sais pas comment j'aurai réagi...

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