Quand la route passe plus vite avec Là-bas si j'y suis...
Plus l'année avançait et plus je suis arrivé à la gare à la bourre... Je n'avais parfois même pas le temps de passer à la presse pour m'acheter un journal. Le drame...
Vers la fin de l'année, j'ai pris mon courage à deux mains et opté pour la voiture. Il faut dire que je n'aime pas vraiment conduire, mais avec quelque chose d'intéressant à écouter dans la voiture, les 50 minutes de route (quand il n'y avait pas de bouchons à l'entrée de Valenciennes...) passaient plus vite.
Au début, j'écoutais tout simplement mes cd de pop-rock habituels : la BO de Dawson, la BO de Smallville... Je les connais par coeur.
Et un soir, à 17h, en revenant du collège, j'ai découvert Là-bas si j'y suis.
Evidemment, je connaissais de nom l'émission de Daniel Mermet, sur France Inter, mais je n'avais ni l'occasion, ni le temps de l'écouter.
Dès les premières émissions, je suis tombé amoureux de cette émission modeste et géniale, de ses reportages de terrain dans les cités, dans les manifs ou sur les chantiers de Dubai et de Dacca.
Pour combler mon retard, je me suis offert des séances de rattrapage grâce au site http://www.la-bas.org/ qui propose des archives en ligne à écouter et à télécharger.
Chaque jour, au moment de préparer mon cartable et de jeter un dernier coup d'oeil sur mes cours, je me gravais une émission de Là-bas si j'y suis pour écouter dans la voiture.
L'émission de Daniel Mermet est menacée de relégation à la rentrée à 15h, à un horaire où il sera beaucoup plus difficile de l'écouter.
J'espère qu'avec le soutien des auditeurs (et j'ai signé la pétition pour sauver Là-bas si j'y suis), l'émission restera à 17h.
Je n'imagine déjà plus l'année prochaine sans ma dose quotidienne de Là-bas si j'y suis !