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Présentation

Professeur d'histoire-géographie depuis la rentrée 2004, j'enseigne depuis 2008 dans un collège du Pas-de-Calais, je suis chargé d'enseignement en histoire contemporaine à l'université de Lille et membre affilié de l'IRHiS.

Docteur en histoire contemporaine de l'Université de Bourgogne, je suis membre du bureau de la régionale Nord-Pas-de-Calais de l'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie et membre du Conseil d'administration d'Historiennes et historiens du contemporain (H2C). Je suis également membre de la Société française d'histoire politique.

Je suis aussi membre de la Commission exécutive de la CGT Educ'action du Pas-de-Calais, du Secrétariat de rédaction de la revue La Pensée ainsi que du comité de rédaction du Patriote Résistant.

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Publié par David Noël

Le Monde Diplomatique decembre 2009Je me suis réabonné il n'y a pas longtemps au Monde Diplomatique que je lis toujours avec autant de plaisir pour ses articles politiques de fond et ses articles internationaux de qualité.

Dans le numéro du mois de décembre que j'ai reçu aujourd'hui, je me suis intéressé à un article sur le Mozambique. Je l'ai lu avec curiosité : il y a quelques années, l'Afrique australe était au programme en khâgne. Les cours de géographie de M. Génin étaient passionnants. J'avais acheté le livre fort intéressant de Philippe Gervais-Lambony sur L'Afrique du Sud et les pays voisins.

J'ai donc lu avec curiosité l'article du Diplo sur le Mozambique, qui se relève d'une longue guerre civile et attire les convoitises des pays voisins et des investisseurs étrangers. Le début de l'article est disponible en ligne sur le site du Monde Diplomatique.  



Entre domination sud-africaine et concurrence mondiale

Convoitises autour du Mozambique

Dix-sept ans après une guerre civile longue et dévastatrice (1975-1992), le Mozambique est considéré comme l’exemple d’une reconstruction réussie. Cependant, le pays doit faire face aux carences d’une économie conçue, depuis la colonisation portugaise, pour satisfaire d’abord les besoins des pays voisins, notamment l’Afrique du Sud. L’arrivée de nouveaux partenaires (Australie, Brésil, Inde, etc.) pourrait changer la donne dans les secteurs-clés de l’énergie, des infrastructures et des mines.

Par Augusta Conchiglia

A Caia, dans la province de Sofala, au cœur du Mozambique, le président Armando Guebuza a inauguré en grande pompe un pont sur le Zambèze, le quatrième plus long fleuve d’Afrique, le 1er août dernier. Cette cérémonie revêtait une importance politique particulière. La Zambézie, où débouche l’ouvrage d’art, est en effet l’une des régions ayant le plus souffert de la guerre civile qui, de 1977 à 1992, a opposé le Front de libération du Mozambique (Frelimo), alors d’obédience marxiste, à la Résistance nationale du Mozambique (Renamo), soutenue par le régime d’apartheid sud-africain. Depuis des décennies, ses autorités, mais également l’ensemble de celles de la moitié nord du pays, réclamaient la construction d’un pont qui les relierait au sud, plus riche, et siège du pouvoir politique.

La satisfaction du président Guebuza est complète : lors des élections générales du 28 octobre, la Zambézie, comme les autres régions frondeuses de Sofala et Nampula, a, pour la première fois, voté en majorité pour le Frelimo au pouvoir. Le « pont de l’union » y a certainement contribué.

Le Mozambique est l’exemple d’une reconstruction postconflit réussie. Dans leur rapport annuel 2009 sur l’Afrique, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) soulignent ainsi la « stabilité macroéconomique et politique » du pays, une « impressionnante croissance moyenne de 8 %, entre 2000 et 2006 » . En outre, cet Etat consacre une part élevée de son budget à l’éducation (22 %). Toutefois, avec un revenu moyen par tête de 230 euros, le Mozambique demeure parmi les pays les plus pauvres du monde, avec des inégalités croissantes entre les régions, dont certaines sont de surcroît fréquemment frappées par des catastrophes naturelles — inondations et vagues de sécheresse. Maputo est ainsi un des premiers bénéficiaires de l’aide publique au développement en Afrique subsaharienne .

Depuis la dernière période de la colonisation portugaise (1895-1975), le Mozambique est solidement connecté aux zones dynamiques (...)

Retrouvez la version intégrale de cet article
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